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Avec Arverne et son nouveau siège social à Pau, la géothermie a le vent en poupe

La géothermie est « l’énergie du territoire ». Au-delà d’un simple slogan, Pierre Brossollet, président et fondateur d’Arverne, a décidé de le matérialiser en réalisant l’installation géothermique de son futur siège social à Pau, sur le complexe immobilier Biotope près de la technopole Hélioparc.

Via sa filiale DrillHeat, le groupe palois va installer 11 sondes géothermiques à 195 mètres de profondeur. Ces sondes, connectées à une pompe à chaleur géothermique, permettront de chauffer et de refroidir selon les saisons le bâtiment de 2 700 m2 dont la livraison est prévue au premier trimestre 2025.

« Il s’agit d’un chantier symbolique, car il concerne notre futur siège social, et emblématique de ce que doit être la géothermie. Elle est encore trop méconnue et nous devons avoir l’appui d’hommes et de femmes politiques clairvoyants et audacieux », s’engage Pierre Brossolet.

Défenseure de la géothermie

La présence de Denise St-Pé, sur le chantier de Biotope, est une aubaine. Car au-delà d’être sénatrice des Pyrénées- Atlantiques, elle est la vice-présidente nationale du Conseil supérieur de l’Énergie. Alors que la Programmation plurielle de l’énergie, feuille de route de la politique énergétique de la France, est actuellement discutée, Denise St-Pé souhaitait s’imprégner du sujet sur le terrain.

« J’aime comprendre les choses concrètement, comment ces projets peuvent se réaliser », débute-t-elle avant de poursuivre : « Je fais partie de ces parlementaires qui soutiennent la géothermie. C’est une énergie renouvelable en laquelle je crois. Je la défends en tant que vecteur essentiel pour la transition écologique et je voterai les amendements pour la géothermie. »

Accessible pour tous

En parallèle de Biotope, Arverne Group mène d’autres projets, notamment sur l’aéroport Paris – Charles de Gaulle, le plus grand d’Europe. Selon son président Pierre Brossollet, seulement 5 % du territoire national n’est pas éligible à la géothermie. Le secteur ne demande qu’à être développé.

« C’est important qu’élus et décideurs s’approprient et soient le porte-voix de la géothermie. Nous sommes malheureusement encore le parent pauvre de la transition écologique mais nous pensons qu’elle va devenir fondamentale dans la nouvelle ère énergétique. Elle est simple et pas trop coûteuse. Il faut juste la connaître et pousser pour décarboner à travers une géothermie sobre et souveraine », conclut Pierre Brossollet.

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