Un nouvel étage de la fusée « Usine du Futur » vient d’être lancé. Le programme, créé par la Nouvelle-Aquitaine il y a 10 ans, se calque désormais sur Néo Terra, la feuille de route régionale pour accélérer la transition énergétique et écologique.

L’objectif est clair sur les 3 prochaines années : accompagner 300 nouvelles entreprises dans l’amélioration de leurs performances économique, sociale et environnementale, et 100 nouvelles sociétés sur des projets de transitions stratégiques globaux.

RSE et excellence numérique

Par ce programme, la Région veut être un moteur dans l’excellence écologique de son écosystème. L’excellence est le maître-mot de « l’Usine du futur » depuis février 2014. Le programme prône la qualité de vie au travail et le numérique connecté pour améliorer la croissance des entreprises.

En l’intégrant, les lauréats peuvent bénéficier d’un accompagnement sur 1 à 5 leviers (performance stratégique, industrielle, du collectif, de la donnée, technologique) et de solutions adaptées.

Cinq jours d’analyse terrain des besoins et cinq jours d’accompagnement méthodologique sont faits par un consultant externe sélectionné et pris en charge par la Nouvelle-Aquitaine.

« C’est un formidable levier pour faire bondir leur productivité jusqu’à 50 % dans certaines sociétés. Aujourd’hui, l’Usine du Futur est un précieux atout pour accompagner les entreprises dans leurs transitions environnementales, sociales, leur politique RSE… », se félicite le président de la Région, Alain Rousset.

Des sociétés béarnaises aidées

A l’aube de son 10e anniversaire, un bilan a été réalisé sur le programme « Usine du Futur ». 1 228 sites d’entreprises ont été diagnostiqués, dont une majorité de PME. Des sociétés locales comme Arla, Biason ou Francis Miot ont suivi le dispositif.

Les diagnostics ont permis alors de mettre en oeuvre des opérations : 1 903 dossiers d’aides ont été votés, 684 entreprises ont engagé des actions de transformation suite aux diagnostics, 70 % des sociétés diagnostiquées ont élaboré un plan de progrès.

Au total, 266 millions d’euros d’aides individuelles et collectives (hors aides Covid) ont été versées pour un montant d’investissement des entreprises concernées supérieur à 1 milliard d’euros.