Anibio, les vétos du futur

Une cinquantaine de vétérinaires, 13 cabinets d’Arzacq à Orthez, une dizaine d’associés… Le groupe Anibio est un modèle visionnaire qui détonne. Il offre un cadre de travail équilibré à ses salariés qui rejaillit sur la haute qualité de ses services proposés aux clients.

Sur le site originel d’Arzacq-Arraziguet, le logo d’Anibio n’a pas été changé depuis 1968. Il trône comme le marqueur d’une histoire qui perdure. Anibio est un partenaire historique et intergénérationnel pour le monde paysan (filières de qualité, Label Rouge, éleveurs qui travaillent avec le consortium du Jambon de Bayonne) et, plus récemment, pour les propriétaires d’animaux de compagnie. Grâce à un vétérinaire visionnaire : Jean Sansot.

L’homme a créé en 1968 un Groupement d’intérêt Économique (GIE) regroupant six cliniques : Arzacq, Samadet, Morlaàs, Garlin, Arthez et Orthez. Aujourd’hui, elles sont 13 pour une cinquantaine de vétérinaires. « Sept personnes s’occupent des services support et du travail administratif. Cela permet de se libérer l’esprit et de se consacrer à son métier », justifie Pascal Bourdin, associé. « Les vétérinaires peuvent ainsi se spécialiser. Cela développe leur épanouissement personnel, en plus d’améliorer la qualité de soin. » Anibio a également contribué à développer les outils nécessaires à ses activités notamment un laboratoire d’analyses vétérinaires (BIO CHENE VERT).

Des vétérinaires associés

Tout en développant les compétences et les outils permettant de mieux prendre en charge les animaux et d’accroître la satisfaction des clients, Anibio veille à garder une forte proximité et un fort ancrage local dans une ambiance familiale. La proximité se retrouve, par exemple, dans le service d’urgence vétérinaire pour animaux de compagnie, créé à Sauvagnon en 2022. La disponibilité sur place, 24h/24 7j/7, rassure les propriétaires, qui ne sont pas obligés de se déplacer loin, et qui trouveront à toute heure du jour et de la nuit, un vétérinaire frais, disponible et compétent pour l’accueillir, lui et son animal. Le climat de confiance s’instaure.

Le garant de cette philosophie reste l’indépendance. Car si le mot groupe peut paraître péjoratif, Anibio se compose en réalité de cabinets et cliniques à taille humaine. Avec un critère important : les vétérinaires sont associés. « L’idée est de pouvoir transmettre l’entreprise aux jeunes vétérinaires », expose Pascal Bourdin. « On a le projet d’intégrer une dizaine de vétérinaires associés supplémentaires pour pouvoir assurer notre pérennité dans le temps et rester indépendant. »

Chaque vétérinaire salarié peut potentiellement être associé chez Anibio. Surtout, grâce au regroupement qui permet de compenser les absences ponctuelles, les vétérinaires peuvent notamment choisir le temps de travail de 160 à 235 jours par an. L’équilibre entre vie professionnelle et personnelle est alors meilleur

Une alternative aux fonds d’investissement

« Il faut que ce modèle représente le futur », défend Pascal Bourdin. « Les jeunes générations n’ont pas les mêmes attentes. Les vétérinaires plus âgés sont souvent d’accord mais ils n’ont pas forcément pu l’exprimer. Puis, cela répond en partie aux difficultés de recrutement dans notre secteur. »

Aujourd’hui, le modèle visionnaire d’Anibio permet de proposer une alternative à un phénomène récent, apparu à la fin des années 2010, sur les cliniques d’animaux de compagnie : les fonds d’investissement et de pension. Ces derniers ont racheté de nombreuses cliniques au moment du Covid avec des taux d’intérêt très bas et des liquidités à utiliser.

« Ce sont souvent des fonds américains ou d’Europe du Nord (Royaume-Uni, Scandinavie) qui dupliquent leurs modèles car le modèle économique pour les animaux de compagnie est similaire, quel que soit le pays. C’est différent sur les animaux de rente. Puis, ils ont remarqué qu’en France, les tarifs des soins pour les animaux de compagnie sont très bas par rapport aux autres pays. Ils augmentent donc les prix et ainsi créent de la rentabilité. »

Pascal Bourdin note cette nouvelle concurrence. Néanmoins, l’homme expérimenté n’est pas inquiet en s’appuyant sur la base solide d’Anibio.

« Le fait d’être implanté localement, de pouvoir proposer aux jeunes de s’associer, d’avoir un esprit familial nous fait penser qu’on aura une carte à jouer. Si les cabinets autour de nous sont rachetés et que les acheteurs augmentent les prix de 20 %, les gens ne sont pas idiots et n’iront pas là-bas. La gestion saine, le respect des clients et l’engagement de nos équipes feront notre unicité. »

Groupe Anibio
Route de Samadet
Arzacq-Arraziguet
05 59 04 59 97
anibio.fr

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