Les délégués ont approuvé à la majorité le schéma de coopération intercommunale proposé par le préfet. Tout en lui soumettant certaines exigences.
Vingt-cinq bras levés pour approuver le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui propose le mariage des communautés de communes du canton d’Orthez et de Lacq.
Mais la partie n’était-elle pas gagnée d’avance ? Bien en amont de la sortie préfectorale, liée à la réforme territoriale, Lacq et Orthez discutaient déjà de s’allier. Un groupe de travail planchait et planche toujours sur la prochaine fusion. Les inquiétudes sont ainsi venues du fait que le canton orthézien a retrouvé son calendrier bousculé. Devant bâtir à la hâte une grande maison sans savoir quelles pièces y mettre. A savoir quelles compétences, par exemple, possédera le futur ensemble, quelle gouvernance y sera instituée, quel poids réel auront les petites communes rurales dans les décisions.
« Nous ne subirons pas cette intercommunalité »
Autant d’interrogations que Michel Labourdette a balayées en répétant que la future intercommunalité «sera ce qu’on en décidera. Nous ne la subirons pas. Je suis partisan de la fusion mais j’y mets des conditions. Lors de la mise en oeuvre du schéma, les décisions qui sortiront du groupe de travail devront être prises en compte.» Une promesse de garder les clés en main à côté de la liste énoncée des avantages de la mutualisation, des coûts (en les divisant) et des recettes (en les partageant), comme l’a remarqué le maire de Sault Alain Bouchecareilh.
Source : larepubliquedespyrenees.fr
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