La France, l’Europe et peutêtre bientôt le monde : Gyromax, fabricant de véhicules de mobilité douce installé à Miossens, est devenu en une décennie un acteur majeur dans les transports. Comme une bonne success story, tout commence par une idée qui a l’allure d’une prise de risque. Car en 2010, la mobilité douce – terme qu’on utilisait peu – était un sujet lointain. « C’était un pari fou, personne n’y croyait », se remémore Julien Naud, le fondateur du groupe. « Mais j’avais détecté que la mobilité faisait partie des besoins primaires qui allaient connaître une évolution, que le mode tout-voiture arrivait sur la fin. Puis, j’étais passionné par ces véhicules novateurs, avec un côté écologique. »
D’un pari fou à une véritable réussite, Gyromax a utilisé la carte mobilité douce.
Le flair de l’entrepreneur est bon. La capacité d’adaptation également. Au départ, son choix des gyropodes ne paie pas. Les utilisateurs éprouvent des difficultés pour se projeter avec ce produit. Le Béarnais lance alors Speedtrott, une marque de trottinettes électriques. « Au début, on nous a vus comme un effet de mode. Finalement, c’est un produit phare grâce notamment à un prix plus abordable. » Puis, les scooters électriques sont naturellement arrivés avec YouBee Motors, comme une suite logique. Aujourd’hui, le groupe Gyromax est solide avec un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros. Dans la pépinière d’entreprises Espelida, il offre à la clientèle un showroom et un service après-vente pour les pièces détachées. La large gamme de produits est vendue en France, en Suisse et en Belgique dans 80 magasins partenaires. Julien Naud cherche toujours à avoir une longueur d’avance. « On s’intéresse de près aux professionnels, notamment l’envie d’équiper en électrique les scooters de livraison. »
Groupe Gyromax
gyromax.fr
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