Objectif 10 000 emplois industriels sur Lacq : la feuille de route ambitieuse de Chem’Parc

Lors de sa dernière assemblée générale, le GIP Chem’Parc a présenté les projets futurs sur le bassin de Lacq. Avec l’objectif clair d’atteindre 10 000 emplois industriels.

Le travail du GIP Chem’Parc, présent depuis plus de 20 ans sur le bassin de Lacq, est en train de porter ses fruits. Il n’y a qu’à regarder les projets en cours, comme la 6e ligne de production chez Toray ou la future usine à deux milliards d’euros signée Elyse Energy, pour s’en rendre compte.

« Notre bassin industriel est référencé », se réjouit Pierre Nerguararian, président bénévole de Chem’Parc. « Ce n’est plus un hasard si des porteurs de projet se tournent vers nous. L’intelligence collective à l’œuvre attire. » L’homme, ancien directeur de Total Exploration Production France, a annoncé qu’il quitterait son poste l’automne prochain, le devoir accompli.

Trois milliards d’euros investis
Si son successeur n’a pas encore été désigné, l’équipe du GIP est déjà au travail pour les futures échéances. Lors de son assemblée générale, la nouvelle feuille de route a été détaillée. Et elle est ambitieuse : atteindre les 10 000 emplois industriels sur le bassin de Lacq (8 500 actuellement) d’ici 2030.
Pour atteindre ce chiffre, le territoire compte s’appuyer sur de nouvelles locomotives. « Elyse Energy va amener 800 emplois, Carester quasiment 100 et Nacre, 70 », énumère Audrey Le-Bars, directrice générale de Chem’Parc.
« Ce sont des gros-porteurs de projet qui, par leur présence, ont un impact positif sur l’employabilité du site. Au total, près de trois milliards d’euros vont être investis sur le bassin de Lacq, ce qui n’est pas négligeable. »

Accompagner l’attractivité de Lacq
Derrière ces grandes sociétés qui servent de vitrine promotionnelle, le socle doit continuer à être consolidé. Le GIP souhaite renforcer ses différents partenariats : l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, RTE et Enedis pour l’électrification du bassin de Lacq…

« Nous continuons à accompagner l’attractivité du territoire. On se rend notamment dans des salons mondiaux tels que Francfort. Cela permet de montrer Lacq et ses atouts aux yeux du monde entier », soutient Audrey Le-Bars. Ce caractère attrayant se matérialise par la future extension de Chemstart’up, véritable pépinière pour les futures pépites.

Un investissement d’un million d’euros pour accueillir deux porteurs sur la chimie verte, incubés par l’UPPA et le CNER de Bordeaux, a été réalisé.
« On a envie d’aider la transformation de la chimie, notamment vers la chimie verte », appuie la directrice générale. « Ensuite, le but est d’être un socle pour eux, les voir grandir et qu’ils s’installent pour plusieurs années sur le bassin de Lacq. À l’image de M2I qui a construit son propre bâtiment en 2022. »

À la hauteur des autres pôles français
En parallèle, les nombreux labels sont une reconnaissance pour la zone économique : la reconduction du Territoire d’Industrie Lacq-Pau-Tarbes jusqu’en 2027 dont le Chem’Parc est le porteur administratif et financier, les zones « clés en main » pour Pardies-Bésingrand et IndusLacq.

Sans oublier le récent « Zone industrielle bas carbone » dont une cheffe de projet sera prochainement nommée pour construire la trajectoire de décarbonation à l’horizon 2050.

« On souhaite respecter les accords de Paris et européens sur ce thème. Par exemple, on va mener des études sur la meilleure manière d’électrifier le bassin de Lacq. En France, seulement 11 zones ont ce label comme Fos, Dunkerque, Le Havre », se félicite Audrey Le-Bars. Le bassin de Lacq compte. 

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