60 000 Rebonds Pau Pyrénées fête ses dix ans le 2 octobre. L’occasion de revenir sur le dispositif d’accompagnement des chefs d’entreprises de cette association d’intérêt national.
Faire un bond… après avoir heurté un obstacle. C’est une bonne définition de l’action de l’association. « 60 000 rebonds, c’est une méthode d’accompagnement, avec des bénévoles référents et des parrains. Les chefs d’entreprise, on les accompagne à la sortie du tribunal, quand leur est signifiée la liquidation judiciaire » explique Armelle Coudène, coordinatrice territoriale de l’antenne Pau Pyrénées. 60 000 Rebonds Pau-Pyrénées fête ses 10 ans et chapeaute Pau-Tarbes, Agen, Dax, Mont-de- Marsan et Bayonne.
200 entrepreneurs accompagnés en Nouvelle-Aquitaine
L’antenne est née en 2015 sous l’impulsion du Palois Philippe Bertrand, ancien président de la Cour d’appel. L’association nationale a elle vu le jour à Bordeaux en 2012, sous l’égide de Philippe Rambaud, excadre Danone désireux d’exploiter son retour d’expérience et de porter un autre regard sur l’échec entrepreneurial. Présidée par Jean-Marc Jugain, 60 000 Rebonds Nouvelle-Aquitaine a accompagné près de 200 entrepreneurs – chefs d’entreprise, artisans ou commerçants – depuis sa création. À Pau, l’équipe de bénévoles référents est 100 % féminine – deux coachs (Anna Harrison et Florence Eichel), une responsable d’antenne (Nadine Arné), deux marraines (Dominique Naud et Sylvie Salabert-Céré) et les mandats tournent tous les deux ans. « Le parcours est gratuit pour les bénéficiaires, sélectionnés par un comité d’agrément. Pour que ça marche, il faut de l’envie. On accompagne des gens qui veulent se relancer, se remettre dans l’écosystème. On pose aussi un autre regard sur l’entrepreneuriat, sur l’échec, sur cette idée que les chefs d’entreprise sont des supermans qui ne doivent pas faillir » ajoute Armelle Coudène.
Des ateliers collectifs participatifs
En plus du soutien individuel, plusieurs ateliers collectifs sont proposés. « Ça permet de libérer la parole, de parler sans jugement, d’être écouté. On les remet en selle pour qu’ils aillent ensuite sur les structures d’emploi comme Réseau Entreprendre, Réseau initiatives, France Active, BGE TEC GE COOP, les chambres consulaires. Bref on les aide à rebondir vers leur futur » conclut Armelle Coudène. ■ N.F.


















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