Après les terribles inondations qui ont touché la vallée d’Aspe, l’heure est à la mobilisation pour soutenir les sociétés sinistrées. La Communauté de communes du Haut- Béarn (CCHB) et les acteurs économiques ont fait le choix de l’aide sur-mesure.
Passée la sidération après avoir constaté les énormes dégâts causés par les inondations, la vallée d’Aspe est désormais dans l’après. Le nettoyage, la reconstruction et la relance : autant d’actions à mener de manière organisée et rapide.
Dans ce territoire de montagne où l’équilibre économique est fragile, la mobilisation est déjà en marche. « Dès le lundi 9 septembre, on a mis en place une cellule avec le service développement économique de la CCHB et un technicien de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) pour aller rencontrer les entreprises qui avaient subi des dégâts », explique Marc Oxibar, vice-président de la collectivité en charge de l’économie. « Une action pour avoir un premier échange et leur signifier qu’on est là, qu’on va les accompagner dans les démarches. »
Au cas par cas
Si la CCHB est la porte d’entrée directe pour les sociétés impactées, le Medef Béarn et Soule est également un soutien. L’organisation syndicale répond aux interrogations et apporte une aide, notamment sur les cotisations sociales. « Même les entreprises non adhérentes peuvent nous contacter », souligne Marie Perse, sa déléguée générale.
Comme sur la période Covid, la CCHB, la CCI et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat travaillent conjointement pour se rendre, au cas par cas, dans les sociétés sinistrées. S’il est difficile d’établir un nombre précis, Marc Oxibar l’estime à plusieurs dizaines. « Cela nous a menés à une réflexion du sur-mesure, avec une aide individualisée car les besoins sont divers selon les secteurs d’activités. »
Une aide de l’État ?
En complément, un guichet unique sera tenu les mercredis matin à la maison France Services de Bedous pour les chefs d’entreprises.
Marc Oxibar a aussi appuyé sur les conséquences de la RN134 coupée. Il demande et espère une garantie ou un fonds dégagé par l’État pendant les travaux pour combler les pertes d’exploitation des professionnels. « On a la chance d’avoir des commerces dans nos villages. Il faut les soutenir. Sinon, ces activités ne reprendront pas. »
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