Basée à Viodos- Abense-de-Bas, EMAC est une PME industrielle conceptrice de formules et productrice de mélanges de caoutchouc pour tous secteurs d’activité, qui fait partie des ambassadrices du Pacte mondial de l’ONU réseau France.
Viodos-Abense-de-Bas, commune aux portes de Mauléon, associée à l’Organisation des Nations Unies (ONU) : c’est bien une réalité ! Le lien est fait par la société EMAC, spécialisée dans la recherche, le développement et la production de mélanges de caoutchouc. Elle est une des 21 entreprises ambassadrices en France du Pacte mondial de l’ONU.
Il s’agit d’un engagement volontaire construit sur dix principes d’éthique, issus des textes fondamentaux des Nations Unies, à respecter sur les droits humains, du travail, de l’environnement et de la lutte contre la corruption.
Un positionnement différent
Pour Didier Chauffaille, dirigeant d’EMAC avec Pierre Lalanne, cette action est naturelle par son vécu. « J’ai une empreinte RSE depuis longtemps. Dans mon parcours, j’ai vécu des choses en désaccord avec mes valeurs. Je ne voulais pas les reproduire. »
Dès la reprise en 2006, le duo entame un repositionnement stratégique de l’entreprise. Il arrête le moulage de pièces en caoutchouc et se consacre à la R&D et à la production de mélanges de caoutchouc. Des procédés, plus en accord avec leurs valeurs, qui pérenniseront l’entreprise.
« Grâce à des programmes de recherches collaboratifs, nous nous donnons la possibilité de chercher des matériaux d’origine non fossile, créons et produisons des formules qui respectent encore plus la santé des personnes et l’environnement », décrit Didier Chauffaille. « On mène également un travail sur le recyclage et envisageons l’installation d’une nouvelle ligne de production dans les prochaines années. »
Améliorer l’environnement de travail
Dans la RSE, les conditions de travail sont un pilier. Les deux hommes ont très rapidement décidé d’un management participatif et collaboratif. « Les valeurs ajoutées sont créées par les équipes », justifie Didier Chaufaille.
« Puis, on essaye de minimiser la dangerosité des produits chimiques et des machines par des équipements adaptés avec l’aide de service agréé pour la conformité. » Ce modèle de fonctionnement, quasi marque de fabrique, s’est ressenti à tous les points de vue. « La performance s’est accrue car les gens sont au coeur du projet. Le taux d’absentéisme de courte durée a été divisé par 10 pour atteindre 0,3 % et le turn-over a fortement réduit. »
EMAC, fer de lance
Des résultats très positifs mais chez EMAC, l’évolution est permanente. Toujours à l’écoute de procédés plus pertinents. L’entreprise a été membre actif de la plateforme collaborative directive ISO 26 000, « pour une norme ou directive qui préconise les bonnes pratiques sur ces sujets ».
Avec son entreprise, il est un fer de lance de la RSE. Pour lui, croissance économique, respect de l’environnement et management humain sont compatibles. « On apporte une autre manière de voir l’organisation des entreprises. Il faut mettre en place des bonnes pratiques qui ne sont pas faites au détriment de la stratégie globale. » Avant de conclure. « Autant que cela serve à la collectivité. C’est notre façon de réaliser une mission publique. »
Photo: © EMAC
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