Le régime d’imposition micro-BIC des meublés de tourisme est une nouvelle fois modifié pour les revenus de 2024 et 2025.
La loi de régulation des meublés de tourisme du 19 novembre 2024, dite loi Le Meur, aménage une nouvelle fois le régime d’imposition micro-BIC des revenus des locations de meublés de tourisme.
Pour les meublés de tourisme classés et les chambres d’hôtes, le plafond de chiffre d’affaires du régime micro-BIC est fixé à 77 700 euros (contre 188 700 euros avant) et l’abattement pour charges est réduit à 50 % (contre 71 % avant).
Revenus de 2025
L’abattement de 21 %, dont pouvaient bénéficier les meublés classés, est supprimé. Il concernait les meublés situés dans une zone géographique ne connaissant pas de déséquilibre entre l’offre et la demande. Le régime des meublés classés et des chambres d’hôtes est ainsi désormais aligné sur celui des autres locations de meublés.
Pour les locations de meublés non classés, le plafond de chiffre d’affaires est réduit à 15 000 euros avec un abattement de 30 %. Rappelons que le chiffre d’affaires à prendre en compte est celui réalisé au cours de l’année civile N-1 ou N-2. La loi de régulation des meublés de tourisme s‘applique aux revenus 2025.
Revenus de 2024
Pour les revenus de 2024, la nouvelle loi précise que le régime applicable est celui qui était en vigueur avant la loi de finances pour 2024. Ainsi, pour les revenus de 2024 des locations de meublés classés et les chambres d’hôtes, le plafond de chiffre d’affaires est de 188 700 euros et le taux de l’abattement de 71 %.
Pour les meublés non classés et les autres locations, le plafond de chiffre d’affaires est de 77 700 euros et l’abattement de 50 %. Rappelons que la loi de finances pour 2024 a durci à compter des revenus de 2023 le régime des locations de meublés de tourisme non classés, en abaissant le plafond de chiffre d’affaires à 15 000 euros (contre 77 700 euros avant) et en réduisant l’abattement à 30 % (contre 50 % avant).
Les meublés classés qui ne sont pas situés dans une zone géographique ne connaissant pas de déséquilibre entre l’offre et la demande de logements pouvaient bénéficier d’un abattement supplémentaire de 21 %, à condition que le chiffre d’affaires de l’ensemble des locations de meublés n’excède pas 15 000 euros au cours de l’année précédente. Le contribuable est alors imposé sous déduction d’un abattement total de 92 %.
0 commentaires