Historiquement affilié à des porteurs de nouveaux projets, Réseau Entreprendre Adour ajoute une nouvelle corde à son arc. L’association vient de mettre en place un dispositif pour guider les repreneurs d’activités vers les meilleures solutions. Son directeur Fabrice Delpech développe les contours de l’outil.
Accompagner des dirigeants qui n’ont pas encore trouvé d’entreprises. C’est le nouveau dispositif « Repreneurs atteints cible » mis en place par Réseau Entreprendre Adour. Alors que ce n’était pas son but jusqu’à cette année, l’association veut désormais permettre, grâce à son réseau, de trouver une entreprise en vente à des dirigeants avec un projet de reprise.
« On veut maintenant assister les repreneurs sur leurs projets. Les aider à se poser les bonnes questions », explique Fabrice Delpech, directeur de Réseau Entreprendre Adour. Le but est de réunir, pendant environ deux heures, un petit groupe de cinq-six chefs d’entreprises sur les 186 adhérents de l’association qui vont venir accompagner le repreneur. « Le dirigeant qui est demandeur va venir exposer son projet à ces chefs d’entreprise. Il va pouvoir profiter d’une réflexion collective et surtout se faire ses premières connexions », déclare Fabrice Delpech.
La force du collectif au coeur de la démarche
Pour bénéficier de ce dispositif, le repreneur doit remplir deux conditions. La première est d’avoir un vrai projet de vie pour la société. La seconde, garder les emplois déjà présents ou en créer d’autres dans une entreprise structurée avec une taille minimale de cinq employés.
« Repreneurs atteints cible » mise sur le collectif comme force pour ces repreneurs qui, une fois qu’ils auront fait la demande auprès de l’association, auront une proposition de rencontre dans les trois semaines suivant la demande. « Il y a la théorie mais rien ne remplace le partage des personnes qui ont déjà vécu ces situations », lance Fabrice Delpech.
Le suivi tout aussi important
« Forcément, après ces rencontres, on va garder un lien avec le repreneur. Savoir s’il a avancé sur son projet, comment il a mis en oeuvre les conseils qu’il a reçus », précise le directeur. Un accompagnement qui pourra démarrer avant même que le contrat de rachat soit effectif. C’est-à-dire ne pas négocier à la place du dirigeant mais l’épauler dans son choix et le seconder dans ses idées pour le projet.
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