Le bâtiment Marie-Curie, inauguré vendredi dernier, est le 14e de la technopole paloise Hélioparc. Ce lieu, qui met en avant les pépites de demain et la recherche, est déjà tourné vers l’avenir avec la future construction d’un 15e bâtiment et le cap des 2000 emplois.
Hélioparc grandit toujours. Vendredi dernier, les principaux élus du département et les acteurs économiques béarnais étaient réunis pour l’inauguration du bâtiment Marie- Curie, le 14e de la technopôle. D’une superficie de 2 500 m2, il accueille trois entreprises : Météorage, un des leaders mondiaux en détection de foudre, le groupe international Artelia spécialisé dans l’ingénierie en bâtiment, mobilité et eau, le cabinet EODD réputé dans la transition écologique.
« On grandit au rythme des entreprises que l’on accueille », sourit Olivier Farreng, directeur d’Hélioparc qui représente au total 1 700 emplois de haut niveau. « On leur donne toutes les clés pour réussir. Elles passent de start-up à des PME et des entreprises assez emblématiques du territoire. On veut absolument que les emplois restent ici. Donc, on crée des bâtiments pour leur offrir les meilleures conditions. »
Lieu de vie et de développement
D’une décoration feutrée, le bâtiment Marie-Curie a été imaginé pour être un espace de travail, mais aussi de vie et d’échange. « Le patio végétalisé en bas, îlot de fraîcheur, crée du lien social et apporte de la lumière naturelle », explique Julien Camborde, architecte du lieu.
L’Université de Pau et des Pays de l’Adour occupe, elle, une partie du rez-de-chaussée avec la start-up studio Étincelles qui accueille entre 70 et 110 étudiants par an au statut d’entrepreneur et des porteurs de projets sur la recherche qui pourrait créer de la valeur. « Aujourd’hui, 25 % de la R&D de la région se situe en Béarn. Notre label Pôle Universitaire d’Innovation, dans le cadre de France 2030, reconnaît notre capacité à créer des sociétés », se réjouit Laurent Bordes, président de l’UPPA.
La barre des 2 000 dans le viseur
D’une quarantaine d’emplois lors de sa création en 1987, Hélioparc est devenu aujourd’hui une locomotive économique aux « résultats probants », selon François Bayrou, maire de Pau. Et pour cause, Hélioparc ce sont plus de 170 raisons sociales (entreprises, start-up, laboratoires…), 25 projets choisis chaque année sur 100 candidatures… Une croissance loin d’être terminée. Un 15e bâtiment de 3 000 m2, avec rooftop, est déjà dans les tuyaux. Du nom de la créatrice du premier programme informatique Ada Lovelace, il sera prêt fin 2026 et est déjà commercialisé à 100 %.
« On construisait tous les trois ans, trois ans et demi. Mais des jeunes entreprises, comme BS Digital, connaissent une croissance exceptionnelle. Je pense qu’on franchira un jour la barre des 2 000 emplois », prédit Olivier Farreng, directeur d’Hélioparc. Des solutions sont déjà envisagées pour les prochains bâtiments car l’îlot Favre n’a plus de parcelles libres. Le site originel de la technopole, sur les anciens locaux d’Elf Aquitaine, serait l’option privilégiée.
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