Elle s’appelle Maïté Berrogain. Née en Soule, elle est permanente au bureau d’Eusko Ikaskuntza, la Société d’Etudes Basques pour Iparralde, à Bayonne. Un jour, elle est tombée sur une vraie bonne histoire de femme, et elle en a fait une pastorale.
Celle de Katalina de Erauso, née en 1585 (ou 1592) à Donosti, et décédée au Mexique en 1650 (ou 1652).
A l’âge de quatre ans, elle est placée au couvent des Dominicaines, dont elle s’enfuit onze ans plus tard, choisissant de vivre en homme pour se protéger. En 1600, elle embarque pour le Nouveau monde, devient pirate, corsaire, maquignon, commerçant et militaire. Nul ne soupçonne qu’elle est une femme, d’autant qu’elle se montre habile à l’épée, mais lors d’une rixe, elle est gravement blessée et sa féminité est dévoilée. Devenue célèbre contre son gré, elle est rapatriée en Espagne, où le roi Felipe IV lui accorde une rente pour les services rendus à la Couronne, et où le pape Urbain VIII l’autorise à continuer à s’habiller en homme. Mais ne supportant pas le regard peu amène des autres, elle retourne au Mexique où elle finit sa vie, exerçant les métiers d’aubergiste et de muletier. On se doute bien qu’un tel sujet avait tout pour attirer l’attention d’un auteur. Autant en faire une pastorale sur une nouvelle héroïne basque !
Le 3 septembre à Saint Sebastien.
Informations sur le site Internet de la Pastorale http://katalinapastorala.eus
Source : www.presselib.com
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